Le Mouvement des Gilets Jaunes expliqué à travers « La String Theory » ou « Théorie des cordes » selon des principes de la physique quantique.
La théorie des cordes stipule que toutes ces forces venaient à l'origine d'un seul élément : les cordes ou plutôt au sens anglais du terme : brin ou amas.
Brièvement , le mouvement des Gilets Jaunes surgit du fond du fond de la France ne peut être compris qu'à travers le système neuronal des ramifications de réseaux sociaux et de réseaux de réseaux, chacune de ses ramifications paraissent incohérentes pour un être éduqué au pragmatisme des grandes écoles d'administration, l'équation chez ces êtres ne peut qu'être binaire : « Ordre <-> Chaos », Il faut assimiler le mouvement des Gilets Jaunes selon les combinaisons de la String Theory, semblable à une corde de guitare qui a été accordée par étirement de la chaîne sous tension à travers la guitare.
Selon la façon dont la corde est pincée et combien la tension est dans la chaîne, différentes notes de musique seront créées par la chaîne. Ces notes de musique pourraient être considérés comme des modes d'excitation de cette corde de guitare sous tension.
D'une manière similaire, dans la théorie des cordes, les particules élémentaires que nous observons pourraient être considérées comme des "notes de musique" ou des modes d'excitation des cordes élémentaires. Ces cordes sont tellement petites que si on considère le quark à l'intérieur de l'atome comme le soleil, la corde serait un arbre sur la terre.
Cette théorie a pu résoudre plusieurs questions existentielles allant du trou noir jusqu'au bosons. Mais cette théorie présente encore quelques soucis. Afin de prouver un phénomène physique, la théorie des cordes peut aller au-delà des 4 dimensions qu'on connaît ("haut-bas », « gauche-droite », avant-arrière », « Temps") et créer d'autres dimensions jusqu'à 26 dimensions.
La principale concurrente de la théorie des cordes est actuellement la théorie de la Gravitation quantique à boucles, quoiqu'il en soit les réseaux sociaux ont apportés une note vibratoire qui peut s'entrecroiser, se disperser, d'étendre, se condenser, s'amplifier, se mettre à produire des sons discordants et des octaves anarchiques.
Mais tout cet ensemble, vu par un Politique est du Latin et nom du bon sen et pourtant il n'empêche que c'est ainsi qu'il faut désormais entrevoir la politique du futur. Il nous faut donc une « nouvelle grammaire » politique à mettre en place avec les citoyens.
Enfin, nous aborderons des rives escarpées qui tantôt permettent d'entrer dans des criques et d'autres fois de se fracasser sur des brisants : Ces rives c'est le facteur « H », imprévisible, irrationnel puis rationnel. [En même temps] La boîte de pandore a été ouverte par la Gouvernance de notre exécutif, et malheureusement, il ne s'agit pas de la Lampe d'Aladin, et il ne peut y avoir trois vœux. Nul Djinn ne pourra être convoqué, l'homme d'état restera avec ses doutes et son accablement de ne trouver devant lui que des conseillers statiques et inaudibles.
Tandis que tous les partis politiques, l'exécutif comme le législatif de la V ème République vibrionnent selon un mouvement brownien moléculaire découvert en 1827 par le botaniste Robert Brown (1773-1858) lequel en observant sous un microscope du pollen dispersé dans de l'eau qu'il remarqua que les grains microscopiques le constituant étaient soumis à un mouvement continuel et irrégulier.
Il crut, à l'époque, qu'il avait découvert « la molécule primitive » responsable de la vie. Il s'aperçut plus tard que l'on pouvait observer ce même phénomène avec toutes sortes de particules de taille suffisamment petite.
Aucun parti, aucune institution n'est en mesure de s'accrocher aux wagons ni à la locomotive du mouvement quasi spontané des Gilets Jaunes.
En effet, comment identifier une masse diffuse et dense de contestation spontanée qui semblent avoir des doléances qui ont une apparence qui se contredisent et s'opposent, tout d'abord le diversité des revendications antagonistes sont issus de mouvances politiques humaines mais dont le moteur perpétuel de la désespérance et de la colère s'associent et se dissocient de manière faussement erratique et vue du prisme traditionnel des technostructures qui présidence à la gouvernance immuables d'une gestion des flux, ne coïncident pas avec le facteur humain d'une politique néo-libérale qui n'intègre pas la notion d'une politique au service des hommes, mais des systèmes imbriqués et interdépendants . Des systèmes qui carburent sans possibilités de se frayer un chemin.
Le charme néo-libéral s'oppose au charme de l'interventionnisme qui lui-même, à travers ses extrêmes de gauche ou de droite, ne peuvent convaincre tant ces mouvements sont confinés dans ces systèmes anciens qui n'ont vu dans la révolution digitale qu'un moyen de communication et de marketing.
Cette France qui se réveille, issue des classes médianes, n'est elle-même pas homogène, vient s'y agréger puis se désagréger de manière concomitante par des populations diverses voire antagonistes dont certaines sont dans la misère et incapable de se lever, d'autres qui l'étant moins mais constatant un basculement inexorable vers le bas, enfin des cadres ou des salariés de la fonction publique y compris les forces du maintien de l'ordre. Tous face à l'incertitude terrifiante des déclassements sociaux et statutaires, qui sembleraient presque inévitable.
S'oppose à cela, un écart effarant entre les uns pour cent les plus riches et les autres, ici aussi, la donne est une nébuleuse puisque des populations de travailleurs aisés, sentent le vent du boulet passant devant eux au moment où l'heure de la retraite a sonné.
Les absents sont évidemment certains de nos concitoyens qui sont stigmatisés par la droite comme par le mouvement En Marche comme étant des assistés, voire des parasites à éradiquer.
Les questions brulantes des flux migratoires et du sentiments de la perte de nos valeurs sont clairement exprimées par des actions de dégradations de nos symboles républicains (si tant est que l'arc de Triomphe érigé par Napoléon soit un symbole républicain).
Dans l'esprit des concepteurs, le sommet de l'Arc devait être couronné par un groupe sculpté monumental. Plusieurs projets, dont certains très fantaisistes, sont présentés : la France victorieuse, un aigle colossal, Napoléon sur une sphère, un réservoir d'eau, un éléphant, etc.
En 1882, un quadrige conçu par le sculpteur Alexandre Falguière est installé sur le socle laissé vide : cette maquette en charpente et en plâtre, grandeur naturelle, représente une allégorie de La France ou de La République, tirée par un char à l'antique s'apprêtant à « écraser l'Anarchie et le Despotisme ».
La sculpture monumentale, baptisée le Triomphe de la Révolution, est enlevée dès 1886 car elle commence à se dégrader, son remplacement définitif par un bronze ne s'étant jamais fait par la suite. Il est plus que temps que les Symboles Républicains reparaissent sur l'Arc de la place de l'étoile !
Pour le peuple en fureur c'est juste le symbole à détruire d'un monarchisme structurellement organisée par la technostructure devenant nihiliste par des actions irréfléchies que l'homme politique s'empresse par paresse de reprendre à son compte (tant qu'il n'en est pas de sa poche) et ou le Prince descend de temps à autre sur terre pour proposer des mesures en un Week End ,tandis que dans le même temps, des contre-mesures des lobbies appliquent des remèdes inverses qui annihilent les rodomontades proposées aux français, le gouvernant se gardant bien d'expliquer mais de tracer de lignes dans l'espace, alors que son exécutif aphone ou bafouillant n'est pas en mesure d'expliquer avec cohérence , la pédagogie des réformes et leurs fondements. Quant à leurs évaluations, c'est une tarte à la crème qui ne sert qu'à faire saliver les médias Main Stream car l'on sait que la France ne sait pas évaluer ses politiques publiques.
Des mesures, proposées, largement étudiées en amont depuis plusieurs années, ressortent des cartons ficelés, alors que le monde est en totale disruption avec l'ancien monde de Macron, mais également - Last but not least - l'ensemble de la classe politique et des corps constitués en complet décalage avec le nouveau monde qui n'a toujours pas émergé.
Ce mouvement des gilets jaunes illustre de manière spectaculaire la profonde crise de défiance politique que vit la France depuis des décennies, et qui s'est sans doute accrue depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Depuis 2009[1]
Cette défiance massive à l'égard de la classe politique - qui est considérée comme déconnectée des réalités et trop éloignée des Français - et des institutions débouche sur une méfiance envers la politique, partagée par 39 % des Français, qui va jusqu'au dégoût pour 25 % d'entre eux.
Non seulement Emmanuel Macron n'a pas rétabli la confiance, mais il a accentué la défiance. Par sa conception "jupitérienne" de l'exercice de la Présidence de la République, ayant renoncé à pratiquer des formes de démocratie participative qu'il avait pourtant réalisées avec ses "marcheurs" durant la campagne électorale et promis de prolonger s'il arrivait à l'Elysée.
Par une marginalisation accrue du rôle des corps intermédiaires. Ou, encore, par nombre de déclarations fracassantes, blessantes et humiliantes. Pour les gilets jaunes, il est devenu la cible privilégiée, la tête de turc favorite, presque le bouc émissaire selon la théorie de la violence de René Girard : ils lui reprochent son autoritarisme, son mépris de classe, son arrogance.
Par son parcours, sa réussite, son langage, certains de ses propos, sa gestuelle et même par la mise en scène de son couple, il symbolise, pour les gilets jaunes qui prétendent représenter l'ensemble du peuple, l'existence de deux mondes, celui de l'élite face aux "gens de peu" comme disait le sociologue Pierre Sansot, deux mondes séparés par un fossé qui semble impossible à combler.
Cela résulte de la situation sociale du pays, dont la responsabilité est imputée à l'ensemble des dirigeants, quelle que soit leur appartenance politique. Plus profondément, tous ces indicateurs découlent également de mutations profondes de la démocratie en France.
En particulier, le déclin des organisations d'intérêts, des corps intermédiaires, des syndicats (27 % des Français leur font confiance) et singulièrement des partis politiques (9 %) ou des médias (24 % de confiance) mais également, des transformations de la gouvernance du fait de l'européanisation croissante. Enfin, la défiance est interne à la société : 40 % des Français ont confiance dans les gens rencontrés pour la première fois (contre 92 % qui ont confiance dans leurs familles et les gens qu'ils connaissent personnellement)
Pour les gilets jaunes, le président de la République est devenu la cible privilégiée, la tête de turc favorite, presque le bouc émissaire [...] ils lui reprochent son autoritarisme, son mépris de classe, son arrogance.
Car non seulement Emmanuel Macron n'a pas rétabli la confiance, mais il a accentué la défiance.Par sa conception "Jupitérienne" de l'exercice de la Présidence de la République, ayant renoncé à pratiquer des formes de démocratie participative qu'il avait pourtant réalisées avec ses "marcheurs" durant la campagne électorale et promis de prolonger s'il arrivait à l'Elysée. Par une marginalisation accrue du rôle des corps intermédiaires.
Ou, encore, par nombre de déclarations fracassantes, blessantes et humiliantes. Pour les gilets jaunes, il est devenu la cible privilégiée, la tête de turc favorite, presque le bouc émissaire selon la théorie de la violence de René Girard : ils lui reprochent son autoritarisme, son mépris de classe, son arrogance.
Par son parcours, sa réussite, son langage, certains de ses propos, sa gestuelle et même par la mise en scène de son couple, il symbolise, pour les gilets jaunes qui prétendent représenter l'ensemble du peuple, l'existence de deux mondes, celui de l'élite face aux "gens de peu" comme disait le sociologue Pierre Sansot, deux mondes séparés par un fossé qui semble impossible à combler.
Le mouvement ne s'arrêtera pas du jour au lendemain, mais il risque de s'affaiblir. En tout état de cause, il laissera des traces importantes à moyen et long terme.
Changer le logiciel ne servira à rien ! Ce qui compte c'est de comprendre que nous entrons dans un monde quantique doublé de l'irrationnel « H » de tous les camps.
Si le mouvement des Gilets Jaunes pouvait transformer les hommes par une nouvelle forme d'acquisition des connaissances, plus holistiques, plus ouverte sur l'Humain, je crois que nous aurions tout à gagner de ces changements disruptifs de gouvernance des Hommes. Si nous ne nous comprenons plus, nous serons engloutis dans le sous-sol des trous noirs et nous seront mordus par les êtres des profondeurs, qui souffrent et qu'évoquent si bien Lovecraft.
José Manuel BOUDEY
[1] Marc Lazar Contributeur sur les questions politiques et institutionnelles françaises et européennes
Marc Lazar est professeur d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po et Président de la School of gouvernement de la Luiss à Rome © Institut Montaigne 2018